Écoles de Marseille, laboratoire de l’ultra-libéralisme Macron.
Ce jeudi 2 septembre, jour de rentrée des classes, le président Macron a présenté son plan Grand Marseille visant à soutenir la cité phocéenne. Parmi les mesures annoncées, une a particulièrement retenu notre attention et suscite notre opposition : l’expérimentation d’une autonomie quasi-totale des directeur·trices d’école dans le recrutement et l’encadrement des personnels, mais aussi la gestion des projets pédago-giques, les rythmes scolaires ou les horaires. Les personnels et les familles attendaient un plan d’investissement ambitieux et chiffré pour la rénovation des écoles insalubres et l’amélioration des conditions d’études et de travail. La CGT Éduc’action rappelle donc le besoin d’un retour massif des Services publics pour sortir les habitant·s et les élèves de la précarité, de la fracture sociale et économique. A l’inverse, on assiste à l’expérimentation du démantèlement du ser-vice public d’Education et du statut de fonctionnaire par des dispositifs de sélections discrétionnaires. La CGT Éduc’action dénonce cette instrumentalisation du plan Marseille par le président-candidat Macron.